Grève des régies financières : Le gouvernement ouvre les négociations

DIG/ L’immeuble abritant les services du ministère du Budget et des Comptes publics était envahi, le 22 novembre 2017 par les agents des régies financières, membres de la Fédération syndicale des régies financières et administrations assimilé (Fesyrefaa).

Les responsables de la Fesyrefaa ont été reçus par le secrétaire général du ministère du Budget, Arthur Benga Ndejeme.

« Le ministère du Budget et des Comptes publics a ouvert aujourd’hui un cycle de négociations avec la Fesyrefaa parce que le gouvernement marque sa disponibilité à négocier. Les partenaires sociaux sont des agents publics, des fonctionnaires qui participent à la création d’une richesse inestimable dont beaucoup ne se souviennent même plus, appelée service publique », a indiqué Arthur Benga Ndejeme. Avant de poursuivre :  « Nous sortons d’une première rencontre officielle avec cette fédération pour dire que nous sommes des compatriotes. C’est un acte de patriotisme pour tous les Gabonais d’accompagner le gouvernement dans les efforts surhumains qu’il déploie pour essayer de maintenir la santé des finances publiques tout en préservant le bien-être des Gabonais ».

Selon le secrétaire général du Budget, le gouvernement marque sa disponibilité au dialogue afin de trouver des solutions pérennes à cette crise qui secoue les régies financières et qui met en mal les ambitions du Gabon en matière économique et sociale.

Pour rappel, les agents des régies financière membres de la Fédération syndicale des régies financières et administrations assimilées (Fesyrefaa), ont décidé d’entrer en grève d’avertissement de huit jours, depuis  le 16 novembre 2017.

 « Nous avons été amputé de 57% de notre revenu le vendredi 10 novembre dernier, mais également les 100% du bonus de performance que nous avons régulièrement par mois qui n’ont pas encore été reversé jusque là, c’est-à-dire le mois de juillet, d’août et de septembre. Nous avons lancé une grève d’avertissement. Cette grève concerne non seulement Libreville mais également Port-Gentil, Franceville, Mouanda, Bitam et le reste du Gabon », a indiqué wilfrid-Erisco Mvou-Ossialas, porte parole de la Fesyrefaa.

Selon les syndicalistes, le débrayage découle du refus du gouvernement de négocier avec eux, en dépit de la suspension de la première grève.

Brice Gotoa 

 

 

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La Redaction

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