DIG/ En décidant de durcir leur mouvement de grève quitte à paralyser l’économie du pays en raison des impayés des primes et bonus promis par l’Etat, l’intersyndicale des régies financières et des administrations assimilées vient, une fois de plus, de raviver le débat sur l’équité des fonctionnaires.
En effet de plus en plus d’observateurs avertis reprouvent ce radicalisme aux effets néfastes sur toute la chaine de l’économie gabonaise.
En ces temps de crise marqués par la difficulté de collecter les ressources, le gouvernement peut-il tenir son engagement d’accorder près de 9 milliards de francs aux agents des régies financières ? Surtout que ces gratifications payées à la main ne sont ni intégrées dans le contrat de travail ni dans la législation en vigueur.
Aujourd’hui devant la fermeté affichée par ces « enfants gâtés » du système, les autres agents de la Fonction publique s’offusquent de la volonté de cette mouvance « mal intentionnée » de bloquer toute l’activité économique du Gabon pour des primes et bonus issus d’un « système opaque » controversé et non pour des salaires mensuels qu’ils perçoivent toujours.
Selon un membre du Syndicat de la Fonction Publique, les agents de régies financières militent contre le bien-être de tous les travailleurs.
« Ces gens croient faire partie d’une élite et sont extrêmement corporatistes. Ils sont déjà bien surpayés par l’Etat. En, plus ils doivent être les mieux informés sur l’état des finances de l’Etat. Ils sont contre l’intérêt général », s’est- il indigné.
D.B.M