DIG/ Après 15 mois de travaux le Groupe Olam, à travers sa filiale locale, Gabon Special Economic Zone ( GSEZ), tient enfin son propre port de débarquement de marchandises au Gabon. Coût de la facture : 181 milliards de francs.
Cette nouvelle infrastructure portuaire qui va fortement concurrencer le français Bolloré devrait, réduire le prix des marchandises vendues au Gabon grâce à ses frais de passage qui sont 25 % moins chers que ceux pratiqués par la concurrence.
Développé sur une surface de 18 ha, cette infrastructure compte un quai de 690 m de long, 3 grues, 8 silos à grain de 10 mille tonnes, 5 cuves de stockages d’huile de palme produite par Olam palm Gabon d’une capacité de 8000 tonnes, et une aire de stockage des marchandises générales pour les clients privilégiés de la zone économique spéciale de Nkok. Un hangar et une station service ont également été érigés.
« Comme on est très efficace au niveau du quai et du terre plein, cela nous permet d’avoir une politique tarifaire des containers réduite par rapport à d’autres port du Gabon », ont souligné le directeur des ports, Phillipe Gery, et le directeur en charge de la Logistique, Bertrand Rose
Cette baisse devrait normalement se faire ressentir sur le panier de la ménagère au fil du temps. Ainsi donc réduire le coût de la vie au Gabon.
En termes d’emplois, le port général à cargo compte actuellement 22 employés. La phase des travaux qui ont duré 15 mois a permis la création de 200 emplois directs et 1 000 indirects.