« Suite à l’ annonce de l’ augmentation des prix des produits pétroliers, en particulier du gaz butane qui est passé de 5 450 F CFA à 5 950 F CFA, du pétrole lampant de 375 F CFA à 425 F CFA le litre, et de l’ essence de 620 FCFA à 670 FCFA le litre, annonce fait par le DG des hydrocarbures dan l’ union du 2 au 3 juin 2018 en page 5, l’Organisation des Consommateurs du Gabon (O.C.G) a tenu à réagir.
Cette déclaration qui a causé un grand choc à la communauté des consommateurs du Gabon a été accueillie par l’O.C.G avec plus la grande stupéfaction.
Ne pouvant réagir sans la maitrise des éléments de l’environnement desdits produits sensibles tels que le gaz butane et le pétrole lampant, l’O.C.G a, après avoir relevé que la concurrence ne se joue pas dans ledit secteur et qu’il y a même des abus de position dominante, s’attendait à une mesure d’atténuation dudit choc par l’Administration mais aucune autorité n’a communiqué à ce sujet.
Nous disons que le Président de la République qui est à l’écoute de la population ne peut pas accepter une augmentation du prix du gaz ou du pétrole lampant dont les principaux utilisateurs sont dans les zones reculées du pays, lui-même qui a créé Gabon Oil Company pour permettre au Gabon de capitaliser dorénavant ses ressources Pétrolières.
L O.C.G déplore la faiblesse, la forte insuffisance de l’Administration des hydrocarbures à communiquer véritablement sur une question aussi sensible qui touche la vie des populations au quotidien.
Le DGH lors de son entretien a clairement confirmé, devant la place publique, que le FMI oblige les consommateurs du Gabon-qui paient déjà plus taxes prévues par les textes en vigueur- a augmenté ses prélèvements.
Le comble dans tout cela, c’est que le ministre en charge des Hydrocarbures est resté muet devant la situation.
Pour notre part, l’ Organisation de protection et de défense des droits et des intérêts des consommateurs regroupée en coalition avec les autres organisation de la société civile œuvrant sur les questions liées aux industries extractives et des droits de l’ homme ont arrêté un plan d’ actions dont la première est l’audience déjà sollicitée auprès du ministre des Hydrocarbures .
L’état qui se désengage de la subvention qui ne profite pas aux destinataires, les raisons avancées sont néanmoins recevables mais toutefois, il est urgent que la lumière soit faite sur la destination des contributions en terme de taxes par les consommateurs à chaque fois q’ une bouteille de gaz est payée ou qu’un litre d’essence est consommé ».
Le Président de l’O.C.G.
Ibrahim TSENDJIET – MBOULOU