DIG/ Maintes fois repoussées pour des raisons diverses, le procès opposant l’ancien ministre des TP, Magloire Ngambia, et l’Etat gabonais devrait s’ouvrir ce mercredi 13 mars 2019 devant la Cour criminelle spéciale (CSS).
En détention depuis le 10 janvier 2017, l’ancien protégé du Palais du Bord de mer doit répondre de plusieurs chefs d’accusation.
Il est accusé de détournement de fonds (près de 500 milliards de francs CFA) et de corruption passive et active dans des dossiers de construction de logements et de routes notamment liés à l’homme d’affaires franco-italien Guido Santullo, aujourd’hui décédé.
Depuis sa cellule à Sans-Famille, Magloire Ngambia a toujours clamé haut et fort n’être qu’un bouc-émissaire.
L’homme aurait même affirmé au juge d’instruction en charge de son dossier percevoir, à l’époque et en toute légalité, un salaire mensuel de 500 millions de francs par mois (Soit 6 milliards de francs par an versés par le Trésor public). Ce qui selon l’accusé, le mettait à l’abri de toutes tentations de malversations financières,
« En ma qualité de ministre et avec un salaire de 500 millions de francs par mois, j’avais les moyens de me construire une maison », aurait-il affirmé.