La SEEG va emprunter 200 milliards de francs auprès des banques locales

DIG/ Lors de la plénière consacrée aux questions orales des députés au gouvernement, l’honorable Jean Pierre Doukaga Kassa, député du 1er Arrondissement de la Commune de Tchibanga, a interpellé, le 16 février 2022, le ministre d’Etat en charge de l’Energie, sur les motivations qui ont conduit le gouvernement à signer une convention de concession du service public de l’eau et de l’électricité pour une durée de 20 ans avec la SEEG.

Selon le ministre Alain Claude Bilie By-Nze, la SEEG, qui a un chiffre d’affaire annuel d’un peu plus de 200 milliards de francs CFA, a soumis à l’Etat un business plan qui, après analyse, a conforté le gouvernement quant à la viabilité financière de l’entreprise tout au long de la durée de la concession. Parmi les hypothèses fortes de ce business plan, on peut citer entre autre :

1/ Le recours, par la SEEG, à l’emprunt auprès des banques locales, pour un montant de 200 milliards de FCFA afin d’accroitre ses équipements de production et de distribution dans les secteurs de l’eau potable et de l’électricité ;

2/ Le versement par la SEEG d’une redevance d’usage au profit de l’Etat. En effet, dans le cadre de la contrepartie à l’utilisation des biens de retour c’est-à-dire ouvrages et équipements appartenant à l’Etat, la SEEG versera, une redevance. Celle-ci sera de 500 millions de francs CFA par an durant les cinq premières années de la concession. Elle sera ensuite indexée tous les ans, selon une formule de calcul contenue dans la convention de concession.

3/ Suivant le business plan de la SEEG qui a fait l’objet d’une analyse minutieuse par les experts des ministères de l’Energie, de l’Economie et du Budget, cette redevance pourrait évoluer de 16 milliards de francs CFA en 2027 à 25 milliards de francs CFA en 2042 année de fin de la concession.

« Ce sont là des ressources financières sécurisées, inscrites dans la loi des finances, qui permettront à l’Etat d’assurer le renouvellement des ouvrages comme le prévoient les nouvelles dispositions du système comptable de l’Ohada. Par ailleurs, ces ressources constitueront, à n’en point douter, un levier pour le financement du développement des infrastructures dans le secteur de l’eau et de l’électricité », a souligné le ministre.

(Source : L’Union)

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