DIG/ Fruit d’un partenariat public-privé entre l’État gabonais et le groupe singapourien Olam International, la Zerp de Nkok a réussi, au fil du temps, à faire taire les critiques sur son inutilité et son incapacité à attirer les investisseurs, malgré ses débuts poussifs.
Selon les chiffres officiels, depuis sa création en septembre 2011, la Zerp a attiré 200 milliards de francs CFA d’investissements directs étrangers. De plus, 521 containers sont exportés chaque mois, soit 1/3 des exportations nationales, avec à la clef, plus de 3000 emplois déjà créés.
D’après Gabriel Ntougou, l’Administrateur général de la Zerp de Nkok « La Zone consomme en moyenne 720 000 m3 de flux de bois par an, dont 400 000 m3 transformés sont exportés par l’ensemble des entreprises du secteur bois déjà installées. 7 000 tonnes de fer y sont transformées chaque année ».
Actuellement, la production de placages au sein de la Zerp de Nkok supplante celle de l’ensemble des pays du Bassin du Congo, hissant ainsi le Gabon à la première place des pays exportateurs de déroulage en Afrique.
L’ambition affichée des plus hautes autorités étant que notre pays occupe la première marche du podium mondial dans ce secteur, d’ici fin 2019.
Située à une vingtaine de kilomètres de Libreville, la zone s’étend aujourd’hui sur 1126 hectares et accueille des entreprises opérant dans divers secteurs dont le bois, la sidérurgie-métallurgie, la chimie, la pharmacie, les matériaux de construction, la machinerie, la formation, l’agro-industrie, etc.