Le FMI veut renforcer les capacités macroéconomiques de l’Afrique centrale

DIG/ Le ministre de l’Economie, Régis Immongault, a procédé le 20 mars 2018 au Radisson Blu de Libreville, à l’ouverture des travaux de la 20ème réunion du Comité d’orientation du centre régional d’assistance technique du Fonds monétaire international (FMI) pour l’Afrique centrale (Afritac-centre).

Cette réunion, à laquelle prenaient par les représentants des institutions sous-régionales et les partenaires techniques et financiers qui contribuent substantiellement avec les Etats membres au financement du Centre, avait un double objectif : Examiner l’ensemble des réalisations d’Afritac-centre, et se prononcer sur les objectifs et les priorités du programme de travail pour les années 2018-2019 dans le cadre du nouveau cycle de financement.

« Afritac-centre est là pour renforcer les capacités des différents Etats. Tous les pays de la région bénéficient de différentes formations dans le domaine monétaire, financier, budgétaire, fiscal, et douanier. Nous avons arrêté ensemble un chronogramme pour les activités de 2018 à 2022 que nous allons voir ensemble. Examiner si ça répond à ce que les Etats ont arrêté comme objectif. Parce que aujourd’hui, nous avons beaucoup de préoccupations : il faut renforcer le financement de l’économie, avoir un secteur financier qui fonctionne, avoir des mécanismes huilés en matière de contrôle de la dépense… C’est tout cela que nous allons voir dans le cadre de ce Comité d’orientation dont j’assure la présidence », a expliqué Régis Immongault.

Le ministre est revenu sur l’évolution récente de la situation macroéconomique au Gabon et dans les autres pays de la zone Cémac en présentant succinctement l’état d’avancement des reformes structurelles engagées par le gouvernement et pour lesquelles Afritac-centre joue un rôle important.

Brice Gotoa

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La Redaction

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