DIG/ Avec des terres arables d’une superficie comprise entre 4 et 5 millions d’hectares, une pluviométrie variant de 1.800 à 3.000 mm, un vaste réseau hydrographique offrant des opportunités d’irrigation et d’aquaculture, un vaste domaine maritime et une population jeune, le Gabon n’arrive toujours pas à nourrir sa population en quantité et en qualité.
Les nombreux programmes de développement agricole et de sécurité alimentaire mis en place par le gouvernement n’ont toujours pas réussi à inverser la tendance.
Selon le Programme des Nations unies pour le développement, en dépit de ce potentiel, les activités agricoles et sylvopastorales ne contribuent au PIB qu’à hauteur de 5% et la production couvre moins de 20% des besoins alimentaires du pays.
Le Gabon importe ainsi plus de 450 milliards de francs CFA (près de 5% du PIB) de denrées alimentaires par an (protéines animales, fruits et légumes…).
Le secteur de la pêche ne contribue au PIB qu’à hauteur de 1,5% et enregistre un déficit commercial de 30 milliards de francs CFA (0,3% du PIB).
Le secteur de l’élevage est sous-développé et les besoins du pays en produits carnés sont couverts par les importations à hauteur de 96%.