DIG/ Le ministre du Pétrole et des Hydrocarbures, Pascale Houangni Ambourouè, a ouvert, le 26 mars 2018 à Libreville, l’Activité de la place consacrée à la refonte du Code des Hydrocarbures (APRCH) afin d’arrimer le Gabon aux meilleures pratiques internationales en termes de réglementation pétrolière.
Cette rencontre, à laquelle prennent part les experts de la sous-région et les sociétés pétrolières, vise à jeter les bases d’un cadre des affaires plus attractif, adapté au contexte international actuel tout en sécurisant les investissements dans le secteur.
« Tous les observateurs de notre dispositif réglementaire pétrolier s’accordent à relever le fait que le code actuel a mis l’accent sur l’optimisation des recettes pétrolières plutôt que sur l’attractivité des dispositions fiscales qui permettrait à terme de consolider de façon durable nos recettes pétrolières. Aussi, le contexte de rédaction de ce code n’est certainement pas étranger à cette rigidité, mieux à cette tendance, à optimiser les recettes pétrolières, du fait que le prix du baril oscillait entre 100 et 120 dollars USD, c’est-à-dire à des taux historiquement très élevés. De ce constat, l’avènement d’un nouveau code s’impose désormais à nous, compte tenu de la conjoncture économique défavorable dans l’industrie pétrolière », a expliqué Pascal Houangni Ambouroué.
Durant 72 heures, les experts du ministère du Pétrole, du ministère de l’Economie et des différents partenaires vont plancher sur cette problématique au cours des divers ateliers organisés en vue de recueillir les avis et propositions.
Pour le directeur général de Perenco, Denis Clerc-Renaud, il serait judicieux de mettre en place un ‘’Code des hydrocarbures tout terrain’’, car selon lui, le code des hydrocarbures est le « soft » fondateur de l’industrie pétrolière et gazière au Gabon.
« Son cadre devra permettre de renouveler avec enthousiasme les réserves des investisseurs, de continuer avec sérénité la production et de négocier des aménagements en toute confiance pour une création de valeur optimale et partagée« , a souligné le patron de Pérenco.
Brice Gotoa