DIG/Que faut-il retenir des 200 jours du ministre de l’Economie et des Participations ?
Le département piloté par le ministre Mays Mouissi se vante d’avoir engagé plusieurs actions en vue de relancer l’économie nationale.
En effet, de septembre 2023 à février 2024, le titulaire au poste se targue d’avoir réussi à accroître les recettes fiscales et douanières en dépassant largement, chaque mois, les objectifs inscrits dans la loi des finances.
Il est ainsi, souligne t-il dans son rapport, parvenu à restaurer la confiance des bailleurs de fonds internationaux en menant pied à pied des actions de diplomatie économique et financière, en apurant massivement et progressivement le stock d’arriérés sur la dette extérieure 2023 et en assurant le paiement régulier du service de la dette 2024.
Tout en mobilisant 485,1 milliards de FCFA sur le marché financier régional pour assurer notamment le financement de projets prioritaires et l’apurement partiel de la dette intérieure, Mays Mouissi, au nom de la continuité de l’État, s’est employé, indique t-il, à la réalisation des conditions suspensives qui pesaient sur des conventions signées par le gouvernement précédent et à négocier de nouveaux prêts, le tout pour financer de nombreux projets d’infrastructures en cours dans les domaines routier, de l’aménagement urbain et de la santé notamment.
Sur le terrain de la vie chère, le ministre de l’Économie se félicite personnellement d’avoir coordonner la prise de nouvelles mesures qui complètent le dispositif existant et qui concernent notamment la baisse des prix des produits alimentaires de grande consommation, des matériaux de construction et des produits de carrières, le maintien de la gratuité des fournitures d’électricité et d’eau aux abonnés à faible revenus, du prix du billet d’avion pour les vols domestiques et de celui du billet de train.
Actions*Toutes ces mesures à caractère social ont été élaborées en même temps que le plus jeune ministre de la Transition se vante d’ avoir porté le projet de création de la société Fly Air Gabon Holding, qui vient d’acquérir 56% des actions de la compagnie aérienne Afrijet.
Pour rendre plus visible l’action de ses services, le ministère de l’Économie aura réalisé la publication, par le canal de la Direction générale de l’Économie et de la Politique fiscale, du premier Tableau de bord social (TBS) depuis plus de 10 ans ainsi que de la note de conjoncture sectorielle du quatrième trimestre 2023, des outils essentiels à la connaissance et à l’analyse des données économiques, sociales et financières du pays.
De même, le ministre de l’Économie se vante d’avoir élaborer le Plan National de Développement de Transition 2024-2026 (PNDT), avant de le céder au nouveau ministre de la Planification et de la Prospective.
La création, en partenariat avec le groupe BGFI banque, de la Banque pour le Commerce et l’Entrepreneuriat du Gabon (BCEG), dotée d’un capital de 4 milliards de FCFA pour soutenir les jeunes entrepreneurs gabonais et la signature par le Président de la République d’un décret réservant aux PME gabonaises les marchés publics dont le montant est inférieur ou égal à 150 millions de FCFA, constituent deux mesures importantes initiées par l’ancien activiste économique en vue de favoriser le développement de l’entrepreneuriat local.