DIG/ Indirectement pointé du doigt par le comité de pilotage du programme des réformes économiques et financières de la Cemac, en conclave le 28 septembre dernier, pour non-respect de l’accord sur la libre circulation des personnes et des biens, le gouvernement gabonais est immédiatement sorti de sa réserve au cours du Conseil des ministres tenu le 12 octobre dernier 2017.
Sur la question de la libre circulation, l’exécutif a implicitement démenti « les incriminations » qui lui sont faites dans un discours laconique et diplomatique. Ce qui pourrait probablement dénoter une prise de conscience voilée par rapport aux sanctions envisagées par la Cemac.
« A l’entame des travaux, le Conseil des Ministres, tenant compte de la volonté d’ouvrir davantage notre pays à l’investissement direct étranger et à une immigration de qualité, a décidé d’une part, de l’application immédiate du régime dérogatoire en matière d’établissement de visas d’entrée au Gabon en faveur des ressortissants des Etats Membres du G20 ; d’autre part, a confirmé l’engagement pris par notre pays pour la libre circulation des personnes et des biens approuvée par les instances de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (Cemac) », a soulevé le Conseil des ministres.
D.B.M