Avec une production de 8281 tonnes enregistrée depuis le début de l’année 2016 , l’Institut gabonais d’appui au développement (Igad) a réalisé un chiffre d’affaires de 2,3 milliards de francs, d’après le Conseil d’administration qui s’est tenu le 29 novembre au siège de l’organisme.
En 2016, l’Igad a aménagé 71 exploitations. 2855 compatriotes ont été formés dans les domaines de la production vivrière, maraîchère, dans l’élevage de poules pondeuses, de porcs, de l’élevage ovins, dans la protection des cultures, la gestion d’exploitation agricole et la transformation du manioc.
Au niveau de la production provinciale, la palme d’or revient à la province du Haut-Ogooué avec 1006 tonnes, suivie de l’Ogooué-Maritime ( 775 tonnes), de la Nyanga (705 tonnes), du Moyen-Ogooué (658 tonnes), de l’Estuaire (602 T), de l’Ogooué-Lolo (593 T), du Woleu-Ntem (537 T), de la Ngounié (454 T) et de l’Ogooué-Ivindo (414 T).
S’agissant de la subvention, sur les 370 millions attendus, seuls 200 millions ont été reçus par l’Igad, de la part de Total Gabon.
Concernant les perspectives, l’année 2017 marquera la fin de la première phase opérationnelle du Prodiag.
Pour l’Igad, il s’agira de créer 1051 exploitations, de recouvrir la contrepartie de l’Etat et surtout achever les 43 exploitations abandonnées pour cause de déficience des versements de la contrepartie de l’Etat.