Logements de Bikélé : La BDEAC veut voir clair…

DIG/ Afin de s’enquérir de l’état d’avancement physique et d’envisager une reprise des travaux, une mission de supervision de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) conduite par le représentant résident au Gabon, Jacques Kwachil-Ngouvala, a effectué, le 20 septembre 2017, une visite de terrain sur le site de relogement de Bikélé qui connait un arrêt depuis novembre 2016.

Cette visite entre dans le cadre du suivi et de l’évaluation de l’état d’avancement des projets financés par cette institution financière notamment le projet de la construction de 1070 logement et de 4 équipements collectifs à Bikélé, relatif au Plan complet de réinstallation (PCR) des personnes affectées par le projet d’aménagement des bassins versant de Gué-Gué, Lowé-IAI et Terre nouvelle.

« Nous sommes venus sur le terrain voir de visu l’évolution du chantier depuis notre dernière visite du mois d’octobre 2016. Au regard de ce qu’on a pu voir,  c’est qu’on a un niveau de réalisation qui est conséquent. Dans la plus part des cas, il y a une très belle avancée. Y en a qui sont prêt à être livrés. L’école est finie à 95%, pareillement pour le lycée. On a des lots bien avancés de 80% et  95%. On aurait encore deux mois maximum de travail pour pouvoireffectuer les premières livraisons », a expliqué Jacque Kwachil-Ngouvala.

Bilan* Financé à hauteur de 40 milliards de francs CFA par la BDEAC, ce chantier est placé sous la direction du ministère des Infrastructures, des Travaux publics et de l’Aménagement du territoire qui assure le suivi à travers l’Unité de coordination de l’étude et des travaux (UCET), depuis son démarrage en juillet 2014.

« Cependant, il y a quelques détails administratifs à régler avec l’UCET. Faire le pointage de tout ce qui a été décaissé aux entreprises et voir les entreprises qui sont à jour par rapport au niveau d’avancement sur le terrain afin de faire un point technique aux différentes autorités pour voir ce qu’il faut faire pour améliorer l’état de décaissement en vue de la livraison des logements », a-t-il ajouté.

Selon le représentant résident au Gabon de la BDEAC, la question de l’eau de l’électricité va faire l’objet d’une deuxième partie qui va être discutée prochainement avec les autorités pour voir la possibilité d’intervenir pour mettre de l’eau et l’électricité dans le site car cela ne faisait pas partie de la première convention.

« C’est un site qui accueille des équipements collectifs. Un collège, une école primaire, un dispensaire et un plateau sportif. A côté de cela, nous avons aménagé plus de 1070 logements. Notre soucis, c’est de voir ce chantier redémarrer dans les meilleurs délais et dans les bonnes conditions », a précisé Epimi Guia, coordonnateur général intérimaire de l’UCET.

L’arrêt des travaux a eu une incidence grave sur la trésorerie des entreprises affectant leur capacité d’approvisionnement en matériaux et la couverture de leur charge d’exploitation courant d’une part. D’autre part, il a entrainé la poussée d’une abondante végétation sur le site abandonné, devenu un repère de bandits et de squatters menaçant la sécurité des bâtiments et de matériaux de construction stocké dans les entrepôts.

Brice Gotoa

 

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La Redaction

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