Maboumine : Le chinois CMOC International veut reprendre le projet

DIG/ Le projet minier de niobium et de terres rares Maboumine pourrait reprendre d’ici quelques mois, voire quelques semaines, « sous l’impulsion d’un nouveau partenaire« , selon les informations du site spécialisé « L’Usine nouvelle ».

Le chinois CMOC International, filiale à 100% de China Molybdenum, a rencontré les autorités gabonaises en vue d’une reprise potentielle. Une délégation du groupe s’est en effet entretenue fin mai avec le ministre des Mines, Christian Magnagna et a confirmé, à l’occasion de cette réunion de travail, vouloir reprendre le projet. Un entretien qui a donné lieu selon le ministère à la présentation d’un « rapport sur l’évolution des discussions entre Eramet et CMOC » ainsi qu’à un « échange sur les attentes des deux parties pour la concrétisation du projet minier« .

Un intérêt logique au regard de la stratégie du groupe chinois, puisque CMOC International avait déjà acquis fin 2016 les activités d’Anglo American au Brésil – premier pays producteur, quasi monopolistique – dans le niobium et les phosphates pour 1,5 milliard de dollars (1,3 milliard d’euros).

Intérêt* Le 20 juin, c’était au tour de la PDG d’Eramet, Christel Bories, de se rendre au ministère. « L’échange a été productif, en ce sens que le groupe Eramet ambitionne de poursuivre et de dynamiser son partenariat avec l’État Gabonais…« , avait-t-elle déclaré, précisant que les discussions étaient bien avancées avec un partenaire potentiel – sans toutefois le citer – qui pourrait reprendre le développement et l’exploitation de Maboumine.

Concernant Maboumine, le scénario de production présenté aux futurs partenaires s’élève à 5 000 tonnes par an, un chiffre qui pourrait monter jusqu’à 10 000 tonnes, selon les risques du marché et les investissements injectés.

Si ce schéma de développement propose d’abord une valorisation du niobium et des phosphates, le gisement contient également des quantités importantes de scandium, de tantale et d’uranium qui pourraient être récupérées en tant que sous-produits et représenter une source supplémentaire de revenus par la suite.

( Source : L’Usine nouvelle )

 

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La Redaction

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