Maixent Accrombessi traqué par la justice française pour des transactions douteuses

DIG/ Après avoir été incriminé le mois de novembre 2017 dans une sombre affaire de « corruption passive d’agent public, blanchiment en bande organisée, faux et usage de faux », l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba a, une nouvelle fois, été entendu la mi-janvier 2018 à Paris par le juge Roger le Loire en présence de son épouse Evyline Diatta-Accrombessi, ancienne responsable de la communication de Sylvia Bongo Ondimba, nous rapporte la Lettre du continent dans sa publication du 31 janvier 2018.

Dans ce nouvel épisode, le Haut-représentant personnel du Chef de l’Etat a été auditionné sur les versements effectués en 2005 par le groupe équipementier français Marck pour un montant de 197 millions de francs vers le compte de sa société CITP basée au Gabon. Mais également au sujet des 1,3 milliard de francs perçus par sa société AIKM immatriculée au Bénin.

S’il est vrai que son épouse n’a pas été citée dans cette affaire, il en ressort néanmoins qu’elle a été interrogée sur les éventuelles opérations depuis les comptes de son mari vers la SCI Palimah, l’entreprise dont elle est la gérante. Ladite société gère également une propriété du couple dans l’ouest de la France.

D.B.M

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La Redaction

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