Selon un rapport de la Banque mondiale, les mangroves constituent un rempart crucial contre les inondations.
De ce fait, elles ont une valeur économique dans la mesure où elles constituent des défenses économiquement et écologiquement viables.
Intitulé « Gestion des côtes par des solutions naturelles: Directives pour la mesure et l’évaluation des services de protection côtière des mangroves et massifs coralliens », l’ouvrage utilise une démarche appelée «Fonction de dommages escomptés», qui compare les dommages projetés suite à des inondations lorsque des mangroves et massifs coralliens sont en place à ceux qui se produiraient si ces défenses disparaissaient.
Le rapport montre que les mangroves et les massifs coraliens n’ont pas seulement une valeur écologique. Mais aussi une signification sociale et économique.
Ce document constitue l’une des premières évaluations rigoureuses des services environnementaux de régulation que procurent les mangroves et massifs coralliens à l’échelle nationale et mondiale.
Pour l’expert gabonais spécialisé en écosystèmes du littoral, le Dr Désiré Magloire Mouganga, la mangrove joue un rôle de dortoir pour certains oiseaux tout particulièrement au Parc d’Akanda.
« Sans la mangrove, on n’a pas d’huîtres. Sans la mangrove, on n’a pas de carpes. Sans la mangrove, on n’a pas beaucoup de poissons. Donc la mangrove est très importante par rapport à la pêche, et par rapport aux animaux en général. Et moment où se tient la Cop 22, nous devrons maintenir ses écosystèmes qui participent à la régulation du changement climatique, mais aussi à la création d’emplois verts », a indiqué notre expert.