DIG/ Les mesures d’austérité prises lors du Conseil des ministres du 21 juin 2018 dans le but de réduire, entre autres, la masse salariale évaluée à 768 milliards de FCFA en 2017 présagent de grands mouvements sociaux au sein de l’administration publique gabonaise déjà en proie à des grèves à répétition.
Pour défendre de la manière la plus forte les intérêts des fonctionnaires gabonais, la Confédération syndicale Dynamique unitaire a invité toutes les organisations syndicales à s’unir pour contrer toutes ces mesures gouvernementales, rapporte notre confrère Gabonreview.
Le secrétaire général de la Dynamique unitaire, Louis Patrick Mombo, a déploré l’absence d’une concertation ou d’une négociation entre le gouvernement et les partenaires sociaux avant l’adoption de ces mesures sévères devant compromettre l’avenir des fonctionnaires gabonais, voire de les soumettre à « une forme de précarisation ».
« De telles mesures ne peuvent être prises par le gouvernement, sans consultation, concertation et négociation avec les partenaires sociaux. En d’autres termes, le gouvernement foule au pied le dialogue social en nous imposant une trêve sociale non négociée de trois ans (…) Arrêter de prendre part à la mascarade d’examens. Arrêter de surveiller, corriger tous les examens jusqu’à nouvel ordre et ce dans l’immédiat. Tous les agents publics doivent arrêter le travail. Arrêtons d’être attentistes, incrédules et indifférents. Arrêtez tout travail », a lancé Louis Patrick Mombo.
D.B.M
