Selon le ministère des Mines, en 2015, le Gabon n’a capté que 1% des IDE mobilisés sur toute l’Afrique au profit du secteur minier.
Aujourd’hui, déplore Christian Magnagna, la contribution du secteur minier au PIB n’est que de 2 % en 2016 contre 2,5 % en 2014 pour 3000 employés.
Pour inverser cette tendance, le gouvernement a établi une feuille de route, en cours de réalisation, s’axant sur sept actions phares : L’amélioration de l’attractivité par le réaménagement du code minier; La finalisation du cadastre minier; L’augmentation des ressources de la SEM; La réorganisation et le réaménagement de la politique d’exploitation des carrières de granulats et graviers; L’accélération du développement de la filière aurifère; Le lancement de l’exploitation du marbre de Dousségoussou et enfin la réévaluation des ressources minérales de Belinga et Maboumine.
« L’objectif, ici, est de pourvoir l’économie minière, créer de l’emploi, participer à la relance économique de notre économie et surtout poursuivre cette œuvre de diversification économique. Nous avons conscience que les enjeux ne sont pas faciles à atteindre car il s’agit de la volonté de tous mais nous nous y engageons », a souligné le ministre Magnagna.