DIG/ Le directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs), le Pr Michel Mboussou, a rencontré, le 10 février 2017 à l’hôtel Méridien de Libreville, les représentants des confédérations syndicales des travailleurs.
L’objectif de cette rencontre était de communier avec les représentants des principaux actionnaires de ladite caisse, à savoir les travailleurs sur les questions brulantes de l’heure.
Il s’agissait, entre autres, du fonctionnement et de la gestion des fonds 1, 2 et 3. Mais surtout des nouveaux taux de cotisations annoncés par le gouvernement, des évacuations sanitaires et des perspectives.
« J’ai jugé utile que la direction générale vienne vous entretenir sur les points énoncés afin que vous ayez toutes les explications, les information et l’argumentaire nécessaire face aux travailleurs qui en ce moment ont des grandes inquiétudes sur l’avenir de la Cnamgs », a déclaré Bernard Nkoume Essono, 1er vice-président du Conseil d’administration de la Cnamgs.
Au sortir de cet atelier, les représentants des travailleurs ont affirmé être mieux outillés pour rassurer leurs collègues.
« La santé n’a pas de prix. Vue les différents tableaux qui nous ont été présentés sur la prise en charge des évacuations médicales ainsi que le coût des médicaments, nous nous rendons compte qu’il ne peut s’agir ici que d’une solidarité de tous les salariés. Nous allons répercuter auprès de nos bases, cette information selon laquelle il n’y a pas de réticence à avoir quant à ce qui concerne l’assujettissement de nos cotisations auprès de la Cnamgs », a indiqué Joseph Mendene, SG de l’Union des travailleurs du Gabon (UTG).
Noter qu’à compter du 1er janvier 2017, du décret susmentionné par Arrêté n°0010/MDSFPSSN du 29 décembre 2016, pour le secteur public, les nouveaux taux sont fixés ainsi qu’il suit : 5 % à la charge de l’Etat employeur ; 2,5 % à la charge de l’agent en activité ; 1 % à la charge du retraité.
Les taux pour les secteurs privé et parapublic sont ainsi fixés : 4,1 % à la charge de l’Etat employeur ; 2 % à la charge de l’agent en activité et 1 % à la charge du retraité.
Auteur : Brice Gotoa