Nouvelle enquête sur la pauvreté : Que veut savoir de plus le gouvernement ?

DIG/ Mais que recherche le gouvernement à travers une énième et coûteuse enquête sur la pauvreté au Gabon après les rapports successifs et détaillés du Cabinet McKinsey, de la Banque mondiale, de la direction générale de la Statistique à travers l’Enquête d’évaluation de la pauvreté II (EGEP), du PNUD et dans une moindre mesure du Fonds monétaire international ?

Lesquels font état d’un taux de 30 % de la population gabonaise (600 000 personnes) vivant avec moins de 600 francs par jour et d’un besoin chiffré de 110 milliards de francs pour l’éradiquer (McKinsey & Company).

Ces enquêtes qui ont nécessité plusieurs milliards de francs de dépenses ne sont-elles plus fiables au point d’en commander une autre étude ? A quoi ont-elle finalement servi ?

Justification* Pour la ministre en charge du Suivi de la Stratégie de l’investissement humain et des Solidarités nationales, Prisca Koho Ndlend, ces données sont surannées et nécessitent d’être actualisées. D’où l’annonce d’une nouvelle enquête statistique générale qui va se déployer, la mi-janvier 2020, sur l’ensemble du territoire national.

Pour rappel, le rapport 2013 du cabinet McKinsey & Company sur l’Etat de la pauvreté au Gabon complété par celui plus récent de la Banque mondiale (2017) avait dévoilé un niveau d’inégalités sociales injustifiable pour un pays pétrolier à revenu intermédiaire de la tranche supérieure : 30 % de la population gabonaise est considérée comme économiquement faible et 95 000 foyers perçoivent moins de 80 000 francs par mois.

 

 

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La Redaction

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