DIG/ Mais que reproche t-on à Gervais Martial Koulayo Houlpaye, co-fondateur de Easytech Gabon dont un mandat d’arrêt international a été émis, le 3 janvier 2020, contre lui ?
Après la pêche « au gros », la justice s’intéresserait t-elle désormais aux « petites mains » de la galaxie ajévienne ?
D’après le parquet, ce ressortissant centrafricain a longtemps travaillé avec l’homme d’affaires d’origine béninoise Gérard Fanou, aujourd’hui incarcéré à la prison centrale de Libreville pour des faits supposés de malversations financières.
Selon les enquêtes judiciaires, Gerard Fanou était en réalité le coordonnateur des activités dans le cabinet de Brice Laccruche Alihanga.
Certains mis en cause auraient fait état de ce que Gérard Fanou les menaçait de les faire virer ou de faire perdre avantages et autres privilèges à quiconque refuserait de lui verser de l’argent pour financer les activités de l’ancien messager intime du Chef de l’Etat, rapporte le quotidien L’Union.
A ce jeu de « racket », le nom de Gervais Martial Koulayo Houlpaye est abondamment cité par les mis en cause comme ayant joué un rôle majeur.
Ainsi la justice soupçonne t-elle une connivence entre le patron de Easytech Gabon et Gérard Fanou. D’où la nécessité de l’entendre pour les besoins de l’enquête.
« Ces personnes sont concernées par l’opération Scorption. Les mandats d’arrêts internationaux sont donc dus au fait que nous ne savons pas exactement où elles se trouvent, parce que n’étant pas chez elles, alors que la justice souhaite les entendre à titre de renseignements et de témoins », a indiqué le procureur de la République André-Patrick Roponat.
