Ntoum : Les milliards perdus de Sotrader

DIG/ Le Premier Ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima a effectué dernièrement une visite inopinée sur le site de la Société gabonaise de transformation agricole et de développement rural (Sotrader), situé à environ 40 kilomètres de Libreville.

Cette descente de terrain intervient dans un contexte où le site estimé à 100 ha, établi il y a une décennie, se trouve dans un état de délabrement très avancé.

Des tracteurs, des silots, des motos-bennes, des chambres froides, des chahues, des hangars, du matériel agricole valant des centaine de millions de francs totalement à l’abandon dans la forêt du Komo Mondah.

« Nous sommes ici sur un site qui a été ouvert en 2010 (..) Peu importe qui est le propriétaire, le fait est que tout le matériel que vous voyez là est un scandale.

Nous sommes à 40 km de Libreville. C’est un site idéal pour produire et amener la production de tous les jours à un prix plus bas.

J’ai l’intention de m’assoir avec le ministre de l’Agriculture et tous les acteutrs impliqués dans ce projet afin que ce site redevienne un lieu de production. Car ce que je vois là est choquant ! », a indiqué le chef du gouvernement.

Pour un expert, le constat de l’état de délabrement avancé du site de la Sotrader met en lumière les défis auxquels est confronté le secteur agricole au Gabon, notamment en termes d’infrastructures, de technologies et de soutien financier.

Il est crucial, selon lui,  que des actions concrètes soient prises pour réhabiliter et moderniser ces installations afin de relancer l’activité agricole et promouvoir la transformation locale des produits agricoles.

« Cette visite sur le terrain du Premier ministre met en lumière la nécessité d’une approche coordonnée et inclusive pour revitaliser le secteur agricole au Gabon, impliquant la participation des acteurs locaux, des partenaires internationaux et du secteur privé.

Il est essentiel que des mesures concrètes soient prises pour renforcer les capacités des agriculteurs, promouvoir l’innovation et encourager l’investissement dans le secteur agricole afin de garantir la sécurité alimentaire et le développement durable du pays », a t-il souligné.

 

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La Redaction

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