Plusieurs pays producteurs comme l’Irak, l’Iran, le Nigeria et la Libye ne souhaitent pas réduire leur production de brut.
Les investisseurs sont sceptiques sur les chances d’accord lors de la prochaine réunion du 30 novembre.
À 49,50 dollars, le prix du baril de brent (le pétrole de mer du Nord) n’est pas parvenu à se maintenir au-dessus de 50 dollars. Il est repassé ce week-end sous ce seuil après la tenue d’une réunion à Vienne entre les responsables de l’OPEP, la Russie et d’autres pays n’appartenant pas à l’organisation, qui n’a pas permis d’avancer sur les conditions de mise en œuvre de cet accord qui avait été annoncé en septembre.
Après l’échec attendu de cette réunion, les investisseurs attendent désormais un autre rassemblement le 30 novembre, mais ils émettent de sérieux doutes sur la capacité des producteurs à se mettre d’accord.
Rappelons qu’au cours des discussions tenues en marge d’une conférence sur l’énergie le mois dernier en Algérie, le groupe s’était entendu pour réduire leur production à un niveau compris entre 32,5 millions et 33,00 millions de barils par jour. En septembre, la production du groupe avait atteint 33,4 millions de barils par jour.
Aucun détail n’a été communiqué, mais plusieurs pays producteurs parmi lesquels figurent l’Irak, l’Iran, le Nigeria et la Libye auraient fait savoir qu’ils ne souhaitent pas prendre part à un tel accord. La position de la Russie est également jugée floue.
« La réunion de l’Opep à Vienne n’a montré aucune cohésion entre ses membres et rien n’est de nature à favoriser l’optimisme des investisseurs quant à la question de la répartition entre pays des baisses de production », a estimé Chris Weston, de IG Markets en Australie.
Le cours du Brent était repassé au-dessus des 50 dollars fin septembre. Il s’y est maintenu tout le mois d’octobre, mais les opérateurs sont très sceptiques sur la perspective d’un accord portant sur la limitation de la production lors du prochain rendez-vous de l’OPEP le 30 novembre.
(Source : Le Figaro)