DIG/ Le ministre du Commerce, David Mbadinga, a eu, le 21 septembre 2018, une importante séance de travail avec le directoire local du Groupe Cimaf.
Il s’agissait pour le membre du gouvernement d’évaluer avec l’opérateur marocain les mesures correctives qui pourraient être prises dans l’immédiat afin de garantir un retour à la normale avant la mise en place d’un nouveau plan d’actions à long terme.
Tout en déplorant cette situation liée, explique t-il, à une forte montée soudaine et subite de la demande du marché, le Directeur général de la zone 5 (Congo et Gabon) Salim Kaddouri a rassuré le gouvernement des dispositions urgentes prises pour revenir à une situation normale d ici 4 semaines. Mais ainsi qu’une batterie d’investissements structurels sur le long terme qui ont été déjà annoncés par le vice président du Groupe Cimaf Malik Sefrioui au Premier ministre, Chef du Gouvernement les 5 et 6 Septembre dernier.
Lesdites mesures, qui ont été développés par Alain Ayouné Origuinowet, Directeur général adjoint des filiales locales du Groupe Cimaf ( Cimaf gabon et Cimgabon) portent essentiellement à court terme sur l’augmentation des débits du broyeur de Cimaf Gabon par l’utilisation dans les semaines avenirs d’un clinker mieux adapté combiné à un adjuvant de mouture qui permettront d’augmenter à court terme la production journalière. A cela, va s’ajouter, le démarrage de la 2 ème ligne de broyage de Cimgabon prévue autour du 20 octobre prochain, laquelle possède le double de la capacité de la ligne actuellement en marche.
Long terme* Pour ce qui est des mesures à long terme, l’extension de l’usine de Cimaf Gabon à hauteur de 70% de sa capacité actuelle permettra de passer de 500 000 t/an à 850 000 t/ an sur une période de 12 mois de travaux et pour un investissement d environ 7 milliards de fcfa.
Parallèlement Cimaf va construire une usine de clinker de 650 000t/ an sur une durée de 3 ans avec une prévision de 500 emplois et pour un coût d’investissement compris entre 65 à 70 milliards de fcfa.
Le démarrage de ces deux investissements sont prévus dès la signature de la convention d’une convention d’investissement qui est en cours d’élaboration ainsi que l’obtention des permis d’exploitation nécessaire à l’usine de clinker.