Les agents permanents du siège de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) sont en grève depuis le 3 février 2016.
Le non-paiement de la prime de résultat pour le compte de l’année 2016 est la principale cause dans le préavis de grève déposé sur la table de l’employeur, le 26 janvier 2017.
« L’ancien secrétaire général adjoint de l’Onep avait proposé aux congressistes trois éléments motivant l’augmentation du taux des cotisations de 5 00 à 7 500 francs. Parmi ces éléments, figurait la fidélisation des employés permanents. Parce qu’on a observé qu’à l’Onep, après un certain temps, les employés démissionnaient quand ils trouvaient mieux ailleurs. Et l’Onep n’était pas en mesure de les retenir. Dans les 2 500 frs d’augmentation, les salariés avoient 500 francs », a expliqué la représentante des agents.
Selon les salariés, les conditions mises en place par le bureau national pour reverser cette prime trahissent l’esprit de la décision du congrès de 2011.
« Au sorti du congrès, le bureau national a décidé de payer cette prime uniquement au cas où on dépasserait le seuil de 2 000 cotisants. Nous demandons donc que l’on revienne à l’esprit du congrès qui voulait que cette prime soit versée aux agents, quel que soit le nombre de cotisants », a-t-elle ajouté.
De son coté, l’employeur dit toute sa surprise de voir les salariés remettre en cause un système qui fonctionne depuis 2012.
« Depuis notre arrivée, nous appliquons le même critère et avons versé cette prime aux agents pendant quatre années. En 2016, le seuil de 2 000 n’étant pas atteint. Il va sans dire que les agents n’ont pas droit à cette prime de résultat », s’est défendu le secrétaire national en charge des finances dans l’actuel bureau national de l’Onep.
Auteur : Brice Gotoa