DIG/ En visite de travail à Libreville depuis le 30 juillet dernier, le secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole(OPEP), Mohammed Barkindo, a eu, le 1er juillet 2017 à Libreville, une séance de travail avec le ministre du Pétrole et des Hydrocarbures, Pascal Houangni Ambourouet.
Au cours de cette séance de travail, il était question pour la partie gabonaise de montrer la photographie générale du secteur pétrolier gabonais. Mais surtout de présenter la nouvelle stratégie de déploiement du secteur pétrolier qui va s’étendre de 2017 à 2022.
« Nous lui avons démontré à peu près à travers notre philosophie que nous allons désormais travailler selon trois axes d’orientations. La performance, la bonne gouvernance l’éthique et bien évidemment les bonnes pratiques de gestion. Et le secrétaire général nous a présenté l’Opep en général et nous a défini sa stratégie qui est configuré à travers quatre axes d’orientations : la bonne gouvernance, la performance, éthique et bien évidemment l’amélioration des ressources humaines dans le secteur pour pouvoir être en ligne avec le pouvoir des aspirations », a expliqué Pascal Houangni Ambourouet.
Pour sa part, Mohammed Barkindo a signifié que le Gabon a une position stratégique au sein de l’Opep et il est très heureux de savoir que le leadership du président de la République a amené le pays à réintégrer cette organisation indispensable pour la réhabilitation du marché pétrolier.
« C’est une occasion pour moi de discuter des différentes orientations de la vision du chef de l’Etat sur les différentes politiques qui doivent être mises en place pour relancer le secteur du pétrole qui fait face donc à cette crise qui affecte tous les pays membres. Le Gabon est un membre prépondérant», a indiqué le SG de l’Opep.
Stratégies* Pour le membre du gouvernement, la nouvelle stratégie du Gabon se décline en quatre axes d’orientations.
La première est de définir une équipe d’intégration capable de pouvoir travailler avec les partenaires de premier et de second niveau. A savoir, dans un premier temps, les partenaires domestiques, les sociétés pétrolières. Et dans un second temps, les partenaires à l’international comme l’Opep.
La deuxième stratégie est d’avoir une conduite du changement dans le secteur.
La troisième, mettre en place une procédure organisationnelle et opérationnelle capable de nous permettre d’améliorer le secteur.
Et enfin, la quatrième stratégie repose sur le renforcement des capacités qui est un élément indispensable pour pouvoir avoir une certaine performance.
« Bien évidemment, l’innovation n’est pas en reste puisque nous avons décidé dans le cadre de la diversification de notre économie de mettre en place le biocarburant », a conclu le ministre du Pétrole et des Hydrocarbures.
Brice Gotoa