DIG/ Créé dans les années 1930 sur une superficie de 16 hectares pour les besoins du négoce du bois et la connaissance floristique du Gabon, l’arboretum de Sibang est sur le point de disparaître comme le jardin botanique de Libreville, les jardins de la Peyrie et la forêt de la STFO.
Lors de la journée internationale des forêts dont la thématique portait sur «Forêts et villes durables, faisons de nos villes des lieux plus verts et plus sains, où il fait bon vivre», le directeur de l’Iphamétra, Henri-Paul Bourobou, a lancé un cri de détresse en interpellant le ministre des Forêts et de l’Environnement, la FAO et les maries de Libreville et d’Akanda pour sauver ce patrimoine historique.
«L’arboretum de Sibang n’est plus tout à fait sain. La forêt devient un refuge des drogués, les maisons d’habitations occupent à certains endroits, le territoire de la forêt. Certains riverains transforment l’arboretum en une véritable poubelle, à défaut des toilettes. M. le ministre d’Etat, nous n’avons pas la solution miracle, nous n’avons pas de moyens en tant que Iphamétra pour pouvoir agir comme il faut, c’est pourquoi, je vous demande, d’être notre fidèle interprète, pour voir dans quelle mesure l’arboretum de Sibang peut être considéré comme une forêt en danger qu’il faille sauver dans les meilleurs délais avant qu’il ne soit trop tard. Car n’oublions pas que l’arboretum de Sibang bénéficie de tous les atouts pour devenir un parc urbain susceptible d’attirer les touristes du monde entier qui viendraient admirer le légendaire arbre à cadenas ou encore le magnifique fromager centenaire », a lancé le DG de l’Iphamétra.