Promotion des investissements : Le gouvernement sollicite le groupe Olam pour percer le marché asiatique

DIG/ Dans le cadre de ses rencontres avec les opérateurs économiques, le ministre de la Promotion des investissements, Jean-Fidèle Otandault, a eu, le 26 juillet 2019 au siège d’Olam à Libreville, une séance de travail avec le directeur général adjoint d’Olam Gabon, Théophile Ogandaga.

Cette visite de courtoisie avait pour objectif d’exposer la vision du gouvernement en matière d’investissements et voir avec le groupe singapourien, qui a une expertise en matière d’investissements dans le pays depuis plusieurs années, les voies et moyens de travailler ensemble pour attirer davantage d’investisseurs au Gabon.

« Les échanges que nous avons eus permettront que nous puissions travailler ensemble pour dynamiser l’investissement au Gabon. Nous avons un certain savoir-faire et nous pensons pouvoir travailler avec le ministre et ses équipes pour trouver des solutions pour améliorer le climat des affaires et faire en sorte que les investisseurs puissent être attirés par notre pays », a indiqué Théophile Ogandaga.

Pour le ministre de la Promotion des Investissements, le groupe Olam n’est plus à présenter au Gabon.

En effet, ces 5 dernières années en matière d’investissements directs étrangers, le groupe représente plus de 80% dans le pays. Ces investissements sont diversifiés aussi bien dans le domaine de l’agriculture que dans les infrastructures portuaires.

« Il était pour moi important de rendre visite au groupe Olam pour voir comment nous allons amplifier et intensifier cette coopération entre le groupe et notre pays. Nous avons demandé le soutien du groupe Olam pour aller dans d’autres marchés et vers d’autres investisseurs. Je sors d’ici ravis puisque j’ai eu la promesse du groupe Olam de nous accompagner sur le marché asiatique », a expliqué Jean-Fidèle Otandault.

Cette visite a également permis au membre du gouvernement de comprendre qu’est ce qui peut bien freiner l’envie des entreprises à investir au Gabon. En discutant avec le directeur adjoint d’Olam une piste de réponse a été évoquée : la lourdeur administrative.

Face à cette problématique, Jean-Fidèle Otandault souhaite se positionner en facilitateur pour simplifier les démarches administratives aux investisseurs.

Brice Gotoa

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La Redaction

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