Réforme de la CEEAC : Les ambitions d’Ali Bongo Ondimba

DIG/ Prévue pour le jeudi 30 juillet 2020, la réforme de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), adoptée à Libreville en décembre 2019, a constitué le point essentiel de la rencontre, du vendredi 24 juillet 2020, entre le N°1 Gabonais, Ali Bongo Ondimba, en sa qualité de président en exercice de la CEEAC et Ahmad Allam-Mi, le secrétaire général de l’institution économique sous-régionale.

«Face à des défis majeurs et inédits, comme la riposte sanitaire contre le Covid-19, ainsi que la relance économique et la redynamisation de la croissance afin de stimuler l’emploi, une réponse collective forte, en particulier au niveau de la sous-région (…), est nécessaire. C’est pourquoi la réforme historique des institutions de la CEEAC, adoptée en décembre dernier à Libreville, est indispensable », a indiqué le président Gabonais, Ali Bongo Ondimba.

Pour le Chef de l’Etat, cette réforme permettra « une meilleure coordination entre les Etats membres dans le déploiement de certaines politiques publiques, et donc une plus grande efficacité et davantage de solidarité ».

Pour rappel, il y a deux semaines, les ministres des Affaires étrangères des 11 Etats membres de la communauté ont noté avec satisfaction que les réformes initiées, depuis plusieurs année,s aboutiront dès la fin de ce mois par la mise en place de nouvelles institutions dirigées par de nouvelles personnalités, et dont la mission fondamentale sera d’accélérer l’intégration régionale, qui a accumulé un retard énorme par rapport à d’autres régions.

Selon un communiqué publié à l’issue de la réunion dirigée par visioconférence par l’ex- ministre gabonais des Affaires étrangères, Alain Claude Billie-By-Nze, huit pays sur onze ont ratifié le Traité révisé de la communauté. Le quorum est donc atteint pour l’entrée en vigueur du nouveau traité.

L’innovation majeure de ce nouveau traité c’est la dissolution du Secrétariat général de l’institution qui deviendra « La Commission de la CEEAC ».

Le Secrétaire général sera remplacé par le Président de la Commission. Celui-ci sera secondé par un Vice-Président.

L’institution comptera 5 commissaires dont chacun s’occupera d’un volet précis, précise-t-on.

DY

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La Redaction

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