Restauration: Comment assurer la sécurité alimentaire des consommateurs ?

DIG/ Permettre aux restaurateurs et producteurs des produits alimentaires d’acquérir les connaissances sur les bonnes pratiques d’hygiène en cuisine, c’est l’objectif visé par l’atelier de formation lancé par l’Espace PME le 15 février 2017.

Présidé par un expert en sécurité et hygiène, Yann Arago, cet atelier a donné la possibilité aux différents participants d’apprendre les techniques efficaces en matière d’entretien, nettoyage et conservation des produits alimentaires.

Le consultant a invité les participants à mettre en pratique ces enseignements pour une meilleure sécurité des consommateurs et la pérennité de leurs entreprises.

« J’attends d’eux la mise en pratique de ces règles sachant que ça va être bénéfique pour eux. Ça va permettre non seulement de garantir la pérennité de leurs entreprises mais assurer la sécurité des consommateurs », a indiqué Yann Arago.

Selon Hermine Ogandaga, responsable de l’agroalimentaire à l’Institut gabonais d’appui au développement (Igad),  cette session de formation lui a permis d’enrichir sa connaissance en matière de sécurité alimentaire.

« Je trouve cet atelier très intéressant. Il est que vrai qu’il y a des astuces que nous faisons déjà. Mais par cette formation, on découvre le bienfondé de bonnes pratiques d’hygiène. Et surtout, nous nous rendons compte que certaines pratiques que nous croyons bonnes ne le sont pas en réalité », a-t-elle souligné.

Constat* Selon l’OMS, les maladies d’origine alimentaire sont une cause importante de morbidité. Des millions de personnes tombent malades et un grand nombre d’entre elles décèdent après avoir ingéré des aliments impropres à la consommation.

Profondément préoccupés par ce problème, les États Membres de l’OMS ont adopté en 2000 une résolution reconnaissant que la sécurité sanitaire des aliments est un aspect essentiel de la santé publique.

Les politiques et les mesures appliquées en la matière doivent porter sur l’ensemble de la chaîne alimentaire, de la production à la consommation, souligne encore l’OMS.

D.B.M

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La Redaction

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