DIG/ La restauration universitaire est un marché très lucratif quand il y a collusion entre le Centre nationale des œuvres universitaires (CNOU)- son gestionnaire- et les fournisseurs de ce service.
D’après les investigations de la Task Force sur la dette intérieure, près de 30 milliards de francs de fausses factures émises par 5 entreprises de restauration auraient été validées et certifiées par l’ancien directeur général du CNOU, Aubert-Aimé Ndjila et son DGA, rapporte le quotidien L’Union.
Ces prestations étaient liées à l’approvisionnement des restaurants universitaires sur les campus de l’Université Omar Bongo, l’Université des sciences de santé, l’École nationale des instituteurs (Eni), l’Institut universitaire de sciences de l’organisation (Iuso) et de l’Institut de science de gestion (INGS).
Le procédé utilisé par les 5 restaurateurs consistait à gonfler les factures au niveau des prix unitaires des produits alimentaires, des quantités et des menus.
Pour exemple sur les prix : 1 kilo de poisson était facturé entre 5 000 et 10 000F CFA ; le manioc Obamba à 900 francs la pièce ; une boîte de marque Nido de 2.5kg à 17 850 francs CFA avec une commande allant de 150 à 400 boîtes par mois ; du raisin frais pour 25 500F CFA / kilo ; le sac de riz de 50kg à 50 000F CFA ou encore une pomme facturée à… 2 500F CFA la pièce.
A ce jour, ces 5 restaurateurs réclament toujours une dette de 80 milliards de francs à l’Etat.
Crime contre l’humanité, ce n’est pas juste prendre les armes à feu et tuer les gens….
pendant que les gabonais se meurent en silence dans les foyerx, eux ils détournenet l’équivalent de 1.000.000 fcfa de revenus pour 30.000 personnes (30.000 foyers).
vraiment indécent