DIG/ Le procès tant attendu de l’ancien ministre Magloire Ngambia devrait faire des révélations tonitruantes impliquant des hautes personnalités de administration publique et du secteur privé, notamment bancaire.
La Cour criminelle spéciale (CSS) a annoncé, en effet, qu’elle va se focaliser essentiellement sur le dossier relatif au tronçon routier Akieni-Onga dans la province du Haut-Ogooué.
D’un linéaire de 60 km, cette toute a coûté 60 milliards de francs à l’Etat. Mais le chantier confié au groupe Santullo Sericom n’a pas connu un début de travaux bien que l’argent ait été débloqué par le Trésor public.
Dans cette sombre affaire, il est reproché à l’ancien membre du gouvernement des surfacturations d’un montant de 4 milliards de francs.
« Un jour sieur Magloire Ngambia a déposé en espèces 3 milliards de francs à la BGFI. On va donc, entre autres, chercher à comprendre d’où provenait tout cet argent. Il y aura beaucoup d’intervenants dans ce dossier, on va entendre plusieurs témoins », a confié une source proche du dossier, cité par le quotidien « L’Union ».
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