DIG/ Voilà un nouveau scandale financier qui devrait normalement mettre en branle les instances judiciaires nationales, du fait de son onde de choc sur la situation économique du pays, dont les indicateurs macroéconomiques virent au rouge.
Selon le journal « Le Monde » dans sa parution du 21 mai 2017, la Cour fédérale de Washington aurait ordonné, le 9 mai 2017, la séquestration d’un montant astronomique de 8 millions de dollars (soit 4880,336 millions/ 4,8 milliards de francs) transitant les comptes, bloqués depuis 2013, du patron de la société Scribe Stratégie & advisors, Joseph Szlavik, et lobbyiste du président de la République gabonaise.
La justice américaine reproche au lobbyiste Joseph Szlavik, chargé de régler les frais et dépenses d’Ali Bongo et ses proches aux Etats-Unis, d’avoir organisé illicitement des transferts des fonds à Washington, dont certains en provenance de la Suisse.
Sur les 4880 millions de francs transférés vers USA entre 2010 et 2013, près de 40 000 dollars proviendraient d’un compte Suisse chez UBS, dont le versement aurait été ordonné par un fonds d’investissement des Emirats arabes -Unis.
En contrepartie, l’ancien analyste politique de l’ex-président américain Georges Bush, aurait perçu une rémunération de 2 millions de dollars pour ses services ( près d’1 milliard de francs).
Ce dernier assure également la liaison entre Ali Bongo et son ex épouse, Inge Lynn Collins-Bongo, vivant aux Etats Unis, (50 000 dollars lui aurait été parvenu en 2013 par Joseph Szlavik).
Pour justifier la présence des fonds considérables qui transitaient par les comptes de son entreprise, l’ancien responsable du bureau des affaires de la Maison Blanche a affirmé à sa banque qu’il était chargé de régler les dépenses d’un footballeur africain aux Etats Unis. Sans toutefois nommé le nom de ce joueur.
Dorian Bissielou Mbouala
(Source : Le Monde dans sa parution du 21 mai 2017)