DIG/ Spécialisée dans le gardiennage et la sécurité privée, la Société gabonaise de services (SGS) a été discrètement placée sous redressement judiciaire à la demande du président du conseil d’administration, Ernest Mpouhot, relève la lettre du continent dans sa dernière livraison.
Cette mesure doit permettre d’empêcher la faillite et d’éviter de prononcer une liquidation brutale aux répercussions imprévisibles.
Entité de la holding Delta Synergie proche de la famille présidentielle, la SGS emploie quelque 6 000 collaborateurs dont la plupart sont en possession d’armes à feu.
De quoi inquiéter les autorités au moment à la situation économique du pays ne cesse de se dégrader, poursuit le média privé.
En 2016, rappelle la Lettre du continent, des dizaines de salariés de la SGS avaient déjà affronté la police à la suite de revendications publiques.
Comme chantier prioritaire, l’avocat Athanase Ndoye Loury, originaire du Haut-Ogooué, nommé administrateur provisoire, doit apurer le plus rapidement possible les 14 milliards F Cfa de dettes cumulées.