DIG/ LE consortium relatif au « projet de surveillance de la forêt équatoriale, suivie et évaluation » dans sa phase 1, a été lancé officiellement le vendredi 9 novembre à l’auditorium du ministère des Eaux et Forêts à Libreville.
Composé du Gabon, de la Guinée équatoriale, du Burundi, du Tchad et de la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (Comifac), ce projet qui voit le jour après plusieurs mois de travail découle de la volonté de la commission de l’Union africaine de mettre en place une carte-pays dans la surveillance de la forêt équatoriale.
« Ce projet a pour objectif l’amélioration des politiques gouvernementales en matière de protection de l’environnement. Le programme GMES & Africa dont dépend ce projet de surveillance de la forêt équatoriale vise, lui, à faire de l’observation spatiale un outil incontournable et primordial pour le développement durable du continent », a indiqué le représentant de la Comifac, Vincent Midjibé.
Dans un contexte africain marqué par l’exploitation essentielle des ressources naturelles (bois, pétrole, minerais), les objectifs à terme envisagés par le consortium Ageos devraient permettre de réaliser les objectifs suivants. A savoir : Produire au moyen des données d’observation de la terre, des données et des informations de base sous forme d’indicateurs pertinents de l’état des forêts en Afrique Centrale ; Assurer la diffusion, au plus grand nombre des bénéficiaires et d’utilisateurs, des données, informations et indicateurs produits ; Assurer, l’appropriation, par le plus grand nombre des bénéficiaires et d’utilisateurs, des données, outils, informations et indicateurs produits et assurer la formation et le renforcement des capacités des partenaires et associés du consortium ainsi que d’autres parties prenantes en matière d’utilisation des données d’observation.
Plusieurs partenaires et experts étaient présents à ces travaux. Notamment, l’Agence nationale des Parcs nationaux (ANPN), l’Institut national pour la conservation de l’environnement de la Guinée équatoriale, l’Office burundais pour la protection de l’environnement, l’Agence de géolocalisation spatiale (AGEOS), la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac) et l’Université de Moundou du Tchad.