Valorisation de l’Iboga : Une source de revenus inestimable

DIG/ Le 31 juillet dernier à Libreville, plusieurs universitaires, chercheurs, militants des ONG et représentants des ministères se sont réunis pour préparer le 1er forum international sur l’iboga qui aura lieu en février 2020 dans la capitale gabonaise. Vraisemblablement, son côté valeur marchande sera débattu.

Selon les différents chercheurs qui se sont penchés sur cette merveilleuse plante, le Gabon détient 90 % de pousses sur le contiennent africain.

A travers le prochain forum, la partie gabonaise voudrait consolider ses parts du marché tirées du cet incroyable arbuste.

Selon le consultant culturel français au Gabon, Yann Guignon, le gramme d’iboga est vendu à environ 5 euros (environ 3 250 FCFA) dans les pays autres que la France qui en a interdit l’entrée dans son territoire depuis 1997.

Il estime donc à 1 500 euros (1 000 000 FCFA) le pied d’un iboga adulte alors que les Gabonais qui en détiennent s’en débarrassent à raison de 5 000 FCFA seulement !

L’iboga (Tabernanthe iboga) est un petit arbuste de la famille des apocynacées qui se rencontre en Afrique dans la forêt équatoriale. Il peut atteindre 6 mètres de haut.

Connu des peuples Pygmées qui habitent la forêt gabonaise, ce bois semble avoir été ouvert à la connaissance des autres groupes qu’au milieu du XIXe siècle.

Dans les années 1950, le laboratoire Houdé commercialise le « Lambarène », un dérivé pharmaceutique de l’iboga exploitant son caractère stimulant. Il est vendu jusqu’en 1967 puis finalement retiré du marché du fait de stimulations cardiaques excessives chez certains usagers.

Depuis les années 1990, des études scientifiques tentent de démontrer le potentiel thérapeutique de l’ibogaïne (l’un des alcaloïdes extraits de l’iboga) dans le traitement des personnes dépendantes à l’héroïne.

DY

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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