DIG/ Instituée par l’Unesco et célébrée le 31 juillet de chaque année, le « World ranger day » a honoré les éco-garde Gabonais pour les efforts qu’ils déploient depuis plusieurs années pour la protection de l’environnement.
Et ce malgré leurs conditions de travail précaire et leur traitement salarial souvent dérisoire.
Parfois désigné par les termes « éco-garde » ou « garde-forestier » selon les régions, le ranger combat en première ligne dans la guerre mondiale contre les ennemis de la nature.
Avec l’essor rapide du commerce mondial de la faune sauvage, la diversification des activités des réseaux mafieux dans le crime environnemental, la pression de la croissance économique nécessitant un pillage systématique des ressources naturelles, la mission des éco-gardes est devenue périlleuse dans plusieurs régions du monde.
Les rangers travaillent dans les parcs nationaux, réserves naturelles et aires protégées pour la conservation de la faune, de la flore et de la vie sauvage.
Ils contribuent au développement de l’environnement en luttant contre le trafic illicite des ressources naturelles.
Grâce aux éco-gardes qui veillent sur les 13 parcs nationaux, la lutte contre le braconnage permet à la faune de se régénérer. La principale cible, l’éléphant ne serait plus aussi menacé qu’il y a une décennie grâce à l’action de ces personnes qui, 12 mois sur 12 dans l’année, bravent la nature pour traquer les bandits.
« Nous ne nous battons pas pour le Gabon seulement. Mais pour le reste du monde. Car toute cette biodiversité appartient au patrimoine mondial de l’humanité. C’est ce que je rappelle chaque jour à mes hommes », a indiqué Hubert Ella Ekogha, directeur technique de l’Agence national des Parcs nationaux (ANPN).