Suspension de Juste Valère Okologo : Le démenti du Conseil d’administration de la SNI

DIG/ Suite aux déclarations du Vice-Premier ministre en charge de l’Habitat Bruno Ben Moubamba sur la confirmation de la suspension du directeur général de la SNI, Juste Valère Okokogo pour une période de 3 mois, le Conseil d’administration de la SNI, par la voix d’un de ses membres, a formellement démenti cette information.

Un nouveau revers qui apparaît déjà comme un « mensonge » de plus après les troublantes révélations du directeur général de la SNLS sur les méthodes peu orthodoxes utilisés par la 2e personnalité (en ordre protocolaire)  du gouvernement.

 » Nous n’avons jamais tenu de Conseil d’administration extraordinaire suspendant le directeur général de la SNI. Mr Okologo est toujours à son poste, comme vous pouvez le constater. Nous n’avons rien à lui reprocher. Nous avons pourtant signifié au Vice-premier ministre qu’une telle décision obéissait à des procédures disciplinaires bien établies« , a t-il déclaré.

Ces propos viennent ainsi corroborer la version fournie par le « mis en cause » dans un long entretien accordé au quotidien l’Union, et dans lequel il mettait au défi quiconque de fournir la moindre preuve assorti du procès-verbal sanctionnait cette décision.

« Je mets au défi quiconque, et en particulier le VPM qui s’en fait l’écho, de produire à votre journal la copie du procès-verbal qui aurait sanctionné ces travaux et approuvé la décision de suspension qui me frappait. Sans me prévaloir du mandat du Conseil d’administration pour prétendre parler en son nom et pour son compte, je puis me permettre de dire que j’en connais les membres. Conscient de la rigueur et du professionnalisme de ses hauts cadres de la République, je doute qu’ils auraient entériné, si elle leur était soumise, une décision irrégulière – donc illégale  » avait indiqué Juste Valère Okologo.

Selon l’ancien directeur général du Budget sous l’ère Omar Bongo Ondimba, le VPM ne serait pas à son premier coup depuis son arrivée à la tête du département de l’Habitat.

Plusieurs hauts responsables seraient déjà passées sous les fourches caudines du nouveau thuriféraire du régime actuel, décidé à vider -qu’importe la méthode- ces anciens haut cadres à l’image du directeur général de la Société national du logement social Paul Mapessi, dont les serrures menant à ses bureaux aient été défoncées puis remplacées.

« En tout état de cause, la suspension des collaborateurs est, me semble-t-il, un fait dont le VPM est coutumier pour ne pas dire champion. Je ne suis pas la seule victime de cette mesure. Le Secrétaire général du ministère de l’Habitat, le Directeur général de l’Habitat et du Logement, et le Directeur général de la SNLS ont été suspendus et remplacés par des intérimaires. Je ne citerai pas le cas des responsables des services provinciaux qui ont écopé d’une mesure similaire. Ma suspension est la plus connue du public, du fait de sa médiatisation. toutes ses manœuvres cachent mal un dessein inavoué que je peux humainement comprendre, à savoir l’envie, l’ambition du VPM de placer les siens à la tête des organismes sous tutelle afin d’en contrôler l’administration et les ressources. Mais la bonne règle commande que le VPM y parvienne en observant strictement les conditions et les formes qui président à leur nomination « , a t-il souligné.

Voilà qui est dit.

 

 

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La Redaction

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