Sans diversification, la crise économique sera encore plus dure, selon la BDEAC

DIG/ Le Président de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), Fortunato Ofa Nchama, a été reçu en audience, le 25 août 2017, par le ministre de l’Economie, Régis Immongault, en présence de son nouveau délégué, Edwige Betha Essoukou.

Au cours de cette rencontre, les deux hommes ont passé en revue les relations entre la BDEAC et le gouvernement gabonais.

Aussi, Fortunato Ofa Nchama a présenté au ministre le nouveau plan stratégique de la BDEAC pour les 5 prochaines années.

Ce plan vise trois objectifs stratégiques. A savoir : privilégier les secteurs agricole, agro-industriel, élevage, pêche et pisciculture. Mais aussi les projets ayants une composante ou des impacts significatifs en terme de création d’emplois et d’utilisation de la main d’œuvre locale.

« Aujourd’hui nos économies traversent des difficultés suite à la chute des cours  des produits de base, notamment, le pétrole. Nous constatons que si nos économies avaient été diversifiées, ce choc aurait été mieux amorti », a indiqué Fortunato Ofa Ntchama.

Selon le Président de la BDEAC, la difficultés majeure des pays d’Afrique centrale, notamment du Gabon, est due au fait qu’ils exportent quasiment tout ce qu’ils consomment.

« Si nous-mêmes, nous produisons ce que nous mangeons, je crois que ça ferait du bien au niveau de nos avoirs extérieurs et au niveau des finances publiques. Cela créerait de l’emploi au niveau de la population.  Ce que nous voulons, c’est d’appuyer la diversification de nos économies, c’est à-dire l’agriculture, l’agro-industrie, la pêche, l’élevage etc. pour faire en sorte que nos pays puissent produire ce qu’eux-mêmes ils consomment », a-t-il souligné.

Brice Gotoa

 

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La Redaction

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