DIG/ Le directeur général de l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor), Joseph Ngowet Revazaa, a procédé, le 5 septembre 2018 à Libreville, à la mise en place d’un sous-comité chargé de mettre en place les normes en rapport avec la forêt et les produits halieutiques.
Ce sous-comité qui intervient dans le cadre du comité technique sur le développement durable a pour mission d’élaborer une norme gabonaise sur les principes généraux des vocabulaires liés à la forêt.
« Afin de tenir compte des engagements pris par le Gabon au niveau international sur cette problématique et également lier ses engagements aux impératifs de développement, il était important pour notre pays d’avoir un cadre normatif qui définisse clairement ce qu’on enend par forêt, et ressource halieutique pour permettre un développement harmonieux de tout ce qui pourrait ressortir de l’exploitation de la forêt », a indiqué Joseph Ngowet Revaza, DG de l’Aganor.
Il s’agit ici de véritablement protéger tous les objectifs que le Gabon se fixe en matière de développement économique, notamment d’exploitation forestière et aux regards des impératifs en matière de protection de la nature, et de l’objectif de zéro déforestation.
Selon le directeur de la Normalisation, Nestor Mintsa, l’agriculture gabonaise n’est pas isolée du reste du monde et d’ailleurs tous les pays sont en concurrence. Il faut donc arriver à placer son produit et, pour le placer il faut que ce produit soit normé, et qu’il réponde aux attentes du marché international.
« Vendre en France, vendre au Cameroun c’est répondre aux attentes de leurs populations donc aux normes de ces pays-là. Comme la norme est générale et internationale, on fait en sorte que nos normes s’arriment à ce niveau international pour que nos produits puissent être prisés et vendus valablement. C’est tout l’enjeu et le défi de notre économie », a précisé Nestor Mintsa.
En clair, ce comité technique devra définir la forêt sur une orientation qui permet effectivement de faire de l’agriculture sans détruire la nature au détriment de l’homme.
Brice Gotoa