Fibre optique : Le Gabon obtient un financement de 454 millions de FCFA de la BAD

DIG/ Dans le cadre du Fonds spécial IPPF-NEPAD, la Banque africaine de développement (Bad), a octroyé, le 20 février dernier, au Gabon via l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf) une somme de 454 millions de FCFA (855 000 dollars) en vue de financer les travaux de la deuxième phase de la dorsale à fibre optique d’Afrique centrale (CAB).

Cet accord de financement a été acté, le 20 février dernier, au cours d’une cérémonie officielle entre le directeur général de l’Aninf, Alex Bernard Bongo Ondimba, et le représentant par intérim de la Bad, Jean Louis Moubamba.

Selon le patron de l’Aninf, cette dotation permettra au Gabon de financer les études de faisabilité liées à la 2ème phase du CAB-Gabon qui comprend la mise en place d’un Centre national des données (Datacenter), d’un Centre d’alerte et de réaction aux attaques informatiques (CSIRT) et d’une infrastructure à la clé publique.

Sur le coût total de cette opération, le Gabon a déjà contribué à hauteur de 5% conformément aux principes sous-jacents du Fonds spécial IPPF-NEPAD, soit un montant de 45 000 dollars (23,9 millions de FCFA).

Ces études de faisabilité consistent de préparer l’interconnexion du Gabon avec le Cameroun et la Guinée Equatoriale, et l’extension de la couverture nationale à fibre optique sur les 14 axes prioritaires.

Cette extension va de l’axe Meyo-Kye-Kyo-Ossi (5 km) à l’axe Ndendé-Doussala (50 km), en passant par celui de Lambaréné-Fougamou-Mouila-Ndendé-Tchibanga-Mayumba (457 km).

Au total, une extension de 1 900 km, qui répond à la principale recommandation du Plan de développement des infrastructures en Afrique (Pida), selon lequel chaque pays du continent doit disposer d’au moins deux liaisons terrestres à fibre optique avec ses voisins immédiats.

« Ces interconnexions viennent en doublure à celles déjà réalisées dans le cadre de la mise en œuvre de la phase 1 du projet CAB-4 avec le partenaire Banque mondiale.», précise l’Aninf.

Au terme de ces études de faisabilité d’une durée de 8 mois, trois livrables sont attendus. Il s’agit d’ une «analyse de l’existant» avec l’élaboration d’un état des lieux concis, des «études technique, économique, financière, environnementale et sociale» basées sur les formats de la Bad, en matière de respect des principes de sauvegarde applicables aux projets qu’elle finance, et un «rapport de synthèse» résumant les informations essentielles en vue du lancement des futurs travaux d’extension.

D.B.M

(Source : Gabon Review)

 

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