Le ministre des Mines Christian Magnagna a eu une importante séance de travail, le 3 novembre dernier, avec les experts du Programme d’appui à la gouvernance sectorielle dans les mines (PAGOS-mines).
Au cours de cette réunion, il a été question de faire le point sur l’adhésion du Gabon au processus de Kimberley.
Signé le 1er janvier 2003, le processus de Kimberley est un régime de certification international de diamants bruts qui réunit gouvernement et industriels du secteur, afin d’éviter de négocier, sur le marché mondial, l’achat des diamants présentés par des mouvements rebelles en vue de financer leurs activités militaires.
Cet accord auquel le Gabon veut adhérer, pour une meilleure transparence et traçabilité de sa filière diamantifère, est le résultat des discussions débutées en mai 2000 à Kimberley en Afrique du Sud.
En effet, des indices de diamant ont été relevés dans plusieurs régions gabonaises, notamment le Woleu-Ntem, l’Ogooué, le Haut-Ogooué et la Ngounié. En 1998, la société sud-africaine DeBeers s’était même vue délivrer un permis de recherche couvrant les trois premières provinces précitées.