DIG/ En attendant sa confirmation par le parlement, le Conseil des ministres a approuvé, lors de sa séance du 19 mai 2017, le projet de loi portant modification des ressources et les charges de l’Etat pour l’année 2017.
Cette loi de finances rectificative intervient dans un contexte de conclusion, avec le Fonds monétaire International (FMI), des négociations portant sur le Plan de Relance de l’Economie (PRE), qui a pour objectif de corriger les tendances baissières de l’économie.
Pour l’année 2017, les prévisions du cadrage macroéconomique et budgétaire affichent désormais des opérations budgétaires et de trésorerie équilibrées en ressources et en charges à 2 860 milliards F cfa contre 2 477, 5 milliards F.cfa dans la loi de finances initiale, soit une augmentation de 382,5 milliards F.cfa (+15 %).
Les recettes du budget de l’Etat s’établiraient à 1 714, 6 milliards F.cfa contre 1 858,4 milliards F.cfa dans la loi de finances initiale, soit une diminution de 143,8 milliards de F.cfa.
Arrêtées à 1 886, 7 milliards F.cfa, les dépenses budgétaires, quant à elles, connaissent une augmentation de 4,2 % par rapport à la loi de finances initiale.
Elles sont composées des charges financières de la dette, des dépenses courantes, des dépenses d’investissement et des autres dépenses.
Pour rappel, le PRE adopté par le conseil des ministres pour la période 2017-2019 a pour objectifs de ramener le déficit budgétaire à un niveau inférieur à 3 % du PIB dans les trois (3) ans ; atteindre un taux de croissance moyen proche des performances enregistrées entre 2010 et 2014 ; renouer avec un solde positif de la balance des paiements, afin de reconstituer les réserves monétaires extérieures et ainsi rétablir une bonne couverture de notre monnaie ; et ramener l’encours de la dette à un niveau inférieur ou égal au plafond stratégique établi par le Gouvernement.
Le PRE est structuré autour de cinq (5) grands programmes, à savoir : l’optimisation des recettes et le financement de l’économie ; la maîtrise des dépenses publiques ; l’amélioration de la compétitivité des filières forêts-bois, agriculture, pêche, tourisme, mines, hydrocarbures, habitat, travaux publics et économie numérique ; l’amélioration du cadre des affaires ; et la qualité des services aux citoyens.