DIG/ Au plus fort du conflit entre l’Etat et la multinationale française Veolia, c’est une bonne nouvelle pour l’environnement des affaires.
Le Gabon possède encore l’économie la plus libérale de la sous-région et la 15e en Afrique.
Ce sont les conclusions de l’édition 2018 de l’Index of economic freedom » du think tank et lobby américain, The Heritage Foundation.
Cet indice mesure – depuis 1995 – la liberté économique dans le monde, sur la base de 12 facteurs quantitatifs, regroupés en quatre grandes catégories.
Il s’agit notamment de : l’Etat de droit (le droit de propriété, l’intégrité du gouvernement, l’efficacité judiciaire) ; la prépondérance du gouvernement (les dépenses publiques, la pression fiscale, la santé fiscale) ; l’efficacité réglementaire (la liberté des affaires, la liberté de travail, la liberté monétaire) ; les marchés ouverts (la liberté commerciale, la liberté d’investissement, la liberté financière).
Pour l’indice de liberté économique 2018, la plupart des données collectées couvrent la deuxième moitié de 2016 jusqu’au premier semestre de 2017.
S’agissant de l’Afrique subsaharienne, le rapport révèle que la région ne compte aucune économie considérée comme « libre ». Toutefois, l’île Maurice tire son épingle du jeu, en se classant parmi celles considérées comme « globalement libres ».
Pour sa part, avec une chute de 0,2 point, le Botswana se voit rétrograder dans la catégorie des économies « modérément libres ».
Par ailleurs, la plupart des 47 économies de l’Afrique subsaharienne se classent dans la catégorie considérée comme « pratiquement pas libre ». En outre, la moitié des économies considérées comme « répressives » dans le monde (12 sur 21) se trouvent également en Afrique subsaharienne.