Après de longues tractations, les pays de l’Opep ont abouti, le 30 novembre à Vienne, à un accord historique, le premier depuis 2008 : la réduction de leur production de pétrole de 1,2 millions de barils par jour à partir du 1er janvier 2017.
Cet accord qui tient compte des particularités de chaque pays est révisable tous les six mois.
Pays non membre, la Russie a aussi annoncé sa participation à cet effort en réduisant à partir de début 2017 sa production de 300 000 barils par jour. D’autres pays non membres devraient suivre.
Selon la délégation gabonaise conduite par le ministre du Pétrole et des Hydrocarbures Etienne D. Ngoubou, au cours de ces travaux, il a été question, entre autres, de l’adoption de la stratégie à long terme de l’organisation ainsi que du budget 2017.
L’objectif pour l’institution est le rééquilibrage du marché du brut au niveau international afin de garantir sur le long terme la stabilité de l’offre et de la demande des hydrocarbures.
Durant les deux derniers mois, des négociations, auxquelles a pris part le Gabon, avaient été entreprises en vue d’aboutir à la décision finale de répartition des quantités à réduire entre les différents pays.
Pour rappel, le Gabon a réintégré l’Organisation des pays exportateurs de pétrole depuis le 1er juillet 2016 dans une stratégie de normalisation de ses relations diplomatiques pour une meilleure défense de ses intérêts économiques.