DIG/ Après avoir enregistré une perte de près de 60 % de son chiffre d’affaires en 4 ans, la société Pizo de formulation de lubrifiants (Pizolub), créée en 1978, tient absolument à redresser la barre.
Après avoir rénové l’usine dont la production est passée de 3000 à 7000 tonnes/an, le nouveau directeur général Joël Pono Opapé a décidé de s’attaquer à l’amélioration des ventes avec pour objectif d’atteindre 6000 tonnes qui permettront à la société d’équilibrer ses charges.
« Pizolub livrait ses produits uniquement à nos clients actionnaires au point qu’il n’arrivait pas à placer 3000 tonnes de lubrifiants pour un marché qui a besoin de 18 0000 tonnes/an » a t-il indiqué. A l’index, l’informel et les autres importateurs d’huiles.
Offensive* Devant cette situation, la nouvelle équipe dirigeante a fait le choix de trouver des stratégies pour pouvoir vendre plus, et in fine atteindre les 6000 tonnes qui permettront à la société d’équilibrer ses charges.
Dans cet esprit, Pizolub vient de se doter des aspirateurs et des criques automatiques dans le but de suppléer au manque de pont pour les vidanges.
« Les essais effectués en présence du syndicat des taximen ont été concluants. Nos vidanges se font en 5 minutes et nous comptons réduire encore ce temps pour davantage attirer notamment les taxis », a souligné le DG de Pizolub qui estime que le marché des taxis est une mine d’or qui leur échappe encore alors qu’il peut rapporter, à Port-Gentil, 500 millions de francs/an et 3 milliards de francs à Libreville.
