DIG/ Le ministre de l’Economie en charge du secteur des Assurances, Régis Immongault, a eu, le 28 décembre 2017 à Libreville, une séance de travail avec le président de la Fédération gabonaise des sociétés d’assurance (Fegasa), Joël Muller et le président du Conseil d’administration de la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré), Edouard-Pierre Valentin.
Au cours de cette rencontre, le procès-verbal des travaux sur l’application des taux sur la cession légale en réassurance fixés par la loi 008/2017 du 3 août 2017 a été remis au membre du gouvernement.
« Un projet avait été proposé pour la faire passer à un montant un peu plus important, ce que la fédération a souhaité discuté avec la SCG-Ré pour affiner un peu les taux », a confié Joël Muller.
Initialement fixé à 15% puis à 50% par ladite loi, au regard du contexte économique qui prévaut dans le pays, cette loi a été revue par les partenaires économiques.
« Il est clair que nous avons eu une action intensive en matière de taux, mais en tenant compte du contexte économique, il serait souhaitable d’aller vers la progressivité. C’est dans ce sens que le Chef de l’Etat et le Premier ministre ont donné mandat au ministre de l’Economie afin de discuter avec la Fegasa, la DNA et la SCG-Ré pour voir comment redéfinir ce qui a été arrêté dans le cadre du projet de loi. Tout en maintenant la stratégie qui consiste absolument à voir un acteur national, dans ses activités de couverture du risque », a expliqué Régis Immongault.
Noter que la promulgation de ladite loi n’a pas rencontré l’assentiment du marché. Cela a conduit les compagnies d’assurances, par le biais de leur fédération, à saisir le ministre afin de lui exposer leurs préoccupations. Lesdites préoccupations ont fait l’objet d’un examen lors des rencontres tripartites Direction nationale des assurances (DNA), Fegasa et SCG-Ré.
Brice Gotoa