Comment redynamiser le programme Graine ?

DIG/  En  perte de vitesse depuis son démarrage tonitruant à coup de publicité, des experts nationaux et internationaux se sont penchés  du 28 juin au 1er juillet 2017 sur le cas du patient « Graine » à la faveur d’un symposium intitulé « Assises sur la redynamisation du secteur agricole et l’accélération du Programme Graine », organisé par le ministère de l’Agriculture en charge du Programme Graine avec l’appui technique de la FAO et de la Sotrader.

Le principal facilitateur, modérateur de ces assises, Issa Martin Bikienga a restitué, le 19 juillet 2017 à Libreville, au ministre déléguée de l’Agriculture, Patricia Taye, les résultats des travaux de cette importante rencontre.

«  Il était pour nous important dans le cadre du plan de relance économique, de consulter, d’échanger avec tous les acteurs du secteur agricole sur comment redynamiser le secteur.  Comment rentabiliser le secteur sur le plan économique mais également comment faire pour que l’agriculture joue son rôle social en ce qui concerne la réduction de la pauvreté », a indiqué Patricia Taye

Cette rencontre avec les experts internationaux a privilégié une approche participative sur les différents enjeux que rencontre le secteur agricole. Les résultats devraient booster l’économie nationale.

« Ce que nous pouvons retenir, c’est qu’il y a trois importants leviers qu’il doit falloir actionner. Il faut améliorer la gouvernance de notre secteur, mais également réaménager le cadre règlementaire, surtout la problématique de l’aménagement des surfaces agricoles », a-t-elle ajouté.

Pour le membre du gouvernement, ces recommandations seront mises en œuvre afin de parvenir à atteindre les objectifs fixés. A savoir, garantir la sécurité alimentaire des populations et valoriser le potentiel agricole.

« Pour moi le point le plus important commence par la volonté affichée par le gouvernement de redynamiser l’agriculture  et surtout d’évoluer vers la souveraineté alimentaire. Le pays n’a pas le choix que de mettre en œuvre ces recommandations. On ne peut pas financer des assises aussi importantes pour que les recommandations qui en sont issues,  tombent dans les tiroirs. Il faut que le gouvernement en entier s’approprie les résultats de ces assises et dit de manière concrète quelles sont les actions qui seront menées  », a expliqué l’expert international Issa Martin Bikienga.

Brice Gotoa

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La Redaction

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