DIG/ L’Annonce du dépôt de bilan du groupe forestier français Rougier a soulevé des inquiétudes, notamment chez sa filiale gabonaise.
Le spectre d’un licenciement massif nourrit, à juste titre, de réelles appréhensions chez ses salariés.
Selon une source proche de sa filiale gabonaise, Rougier Gabon ne sera nullement impactée par cette mesure. Bien au contraire, le Gabon va devenir le centre mondial des activités de Rougier au monde. Et les 1600 emplois que compte l’entreprise forestière seront bel et bien préservés, a tenu à rassurer notre source.
Interrogée le 7 mars 2018 par notre rédaction, au sortir d’une séance de travail avec une délégation du Conseil du commerce extérieur de la France (CCEF) conduite par Didier Lespinas, la ministre de la Promotion des investissements privés, du Commerce et de l’Industrie, Mme Madeleine Berre s’est voulue rassurante.
« Cette décision du groupe Rougier n’impacte en rien le Gabon. La décision du groupe Rougier et les difficultés auxquelles font face le groupe Rogier sont tirées essentiellement, non pas du Gabon, mais beaucoup plus du Cameroun et du Congo où le dysfonctionnement du port au niveau du Cameroun a ralenti effectivement les exportations. Fort de ces difficultés financières, le groupe a décidé de fermer sa filiale internationale en France pour recentrer ses activités au Gabon. Donc ce dépôt de bilan ne concerne en rien les activités de Rougier au Gabon. C’est un signal positif pour nous dans la mesure où le groupe Rougier va s’installer et va mettre en place son centre d’intérêt au Gabon. Nous avons pris avec le ministre de l’Economie tous les engagements qu’il faut pour, au contraire, mieux accompagner cette entreprise au niveau de sa décision de s’installer au Gabon« , a indiqué Madelaine Berre.
